Ziskakan, une révolution créole
Un film de Sébastien Folin. Idée originale Maya Kamaty
Héritier des pratiques musicales amenées dans l’île par les esclaves, le maloya est avec le séga, l’un des genres musicaux majeurs de l’Ile de la Réunion. A la fois musique, chant, danse, avec des facettes cultuelle ou profane, le maloya, fut à partir des années 50 prohibé par une administration française qui tentait d’enrayer des expressions culturelles susceptibles de faire grandir l’idée d’une indépendance post-coloniale. Joué de manière clandestine dans des lieux secrets, comme les champs de canne à sucre, le maloya reviendra au grand jour avec des artistes engagés tels que Firmin Viry, Granmoun Lélé, Lo Rwa Kaf, Danyel Waro ou Zizkakan. Avant d’être inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité quelques décennies plus tard.
« Ziskakan, une révolution créole », documentaire de 52 minutes, en créole réunionnais sous-titré, redevable à Sébastien Folin sur une idée de Mama Kayaty, raconte le combat pacifique mené par le groupe Ziskakan, collectif d’artistes, d’intellectuels et de militants, dans les années 70 à l’Ile de La Réunion.