Dominique Sanda

Traduit du japonais par René Sieffert

La voix de Dominique Sanda, celle qu’entendit Robert Bresson avant même de l’avoir rencontrée pour être le personnage principal de Une Femme douce (1969), cette voix, nous la réentendons dans cet enregistrement de 1992, introuvable, et remastérisé par les éditions Audiolib pour qu’il rejoigne la belle collection récompensée d’un Coup de Cœur en 2021.

Impossible de passer à côté de cette réédition qui permet à la comédienne de Benoît Jacquot, Michel Deville ou De Sica, de donner corps à Egushi, le héros vieillissant de Kawabata, mais aussi aux corps muets de ces « belles endormies » qu’il côtoie dans cette étrange maison close. Un texte qui pourrait paraître sexiste à notre époque mais qui reste une œuvre essentielle pour sa sensibilité et capacité à faire vivre la mémoire.

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