La Ballade du café triste et autres nouvelles / de Carson Mc Cullers

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Jacques Tournier

Après Colette (Lettres à Missy et La Vagabonde, Coup de cœur Charles Cros 2020), la comédienne Anouk Grinberg (Merci la vie et Mon Homme de Bertrand Blier, et cette année La Nuit du 12, de Dominik Moll et L’Innocent de Philippe Garel), met tout son talent au service des nouvelles de l’écrivaine étatsunienne Carson McCullers (1917-1967), auteure de Reflets dans un œil d’or et de Le Cœur est un chasseur solitaire...
Sa voix basse, parfois éraillée, sait se faire traînante sans en faire trop pour se prêter aux univers populaires recréés par la nouvelliste, qui a su si bien retranscrire dans son œuvre l’ambiance sudiste d’un pays peuplé de marginaux. On sent la chaleur accablante et la tension qui à chaque instant transpire.

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