François Moschetta
« Le piano est pour moi le fruit du hasard. Petit, je rêvais de jouer de la trompette. L’envie m’a quitté lorsqu’à six ans j’ai touché un clavier », raconte François Moschetta, pianiste de 23 ans, à la veille de son premier récital au festival Toulouse d’été.
Né à Toulouse, dans une famille qui l’a laissé « libre de choisir sa voie », il a poursuivi sa formation musicale au Conservatoire de Toulouse et effectué ses études générales au Lycée Berthelot. « Je voulais alors faire une école de commerce. C’est en classe de première que j’ai décidé de continuer le piano », explique-t-il.
Premier prix de piano dans la classe de Michel Dru au Conservatoire de Toulouse, François Moschetta est admis au Conservatoire national supérieur de Paris en 2014 dans la classe de Michel Beroff. Durant ces années, François Moschetta se distingue par des récompenses dans les concours internationaux de Nice, d’Ile-de-France, de Collioure. Festivals et salles de concerts lui ouvrent leurs portes. « Dans ce métier où la concurrence est très rude, il faut trouver son identité, essayer de faire son chemin », dit-il.
Il a une affinité particulière avec les compositeurs russes Scriabine, Rachmaninov et Prokofiev, ainsi que pour la musique française de Debussy et Ravel. En 2012, il remporte le 1er Prix du Concours international de piano de Nice ; en 2014, le 3e Prix du Concours international d’Ile de France et, en juin 2016, le Prix du public et le Prix d’interprétation de l’œuvre contemporaine au Concours international de Collioure.
A 23 ans, il a déjà donné plusieurs récitals dans des festivals en France et en Espagne. Il a joué notamment plusieurs fois au festival « C’est pas Classique » à Nice, Passe ton Bach D’abord Toulouse, au festival En Blanc et Noir à Lagrasse. Il s’est produit à l’Institut français de Valence et a été invité à la Salle bleue, à Toulouse, en février dernier