Younès

https://www.instagram.com/yoononthemoon/

Des chroniques lycéennes

Le monde est virtuel" de Younès qui vous ouvrira les yeux sur les nouvelles technologies

On peut dire que 2020 a été une année de réussite pour le jeune rappeur Younes alias Yoon the Moon. En effet, c’est cette même année que le Rouennais alors âgé de 22 ans a sorti son album "Même les feuilles" avec le soutien de son célèbre et talentueux ami Rilès qui, lui, a déjà commencé une belle carrière en tant qu’auteur-compositeur-interprète et que Younes n’hésite pas à citer dans plusieurs de ses chansons. L’album contient des titres dont "Je me rappelle", "Non merci" ou encore "L’alchimiste", des chansons au texte profond qui racontent des histoires ou défendent une cause avec émotion et sincérité.

Dans le titre « Le monde est virtuel », le chanteur critique avec colère et indignation l’addiction au téléphone et aux nouvelles technologies qu’on appelle la nomophobie tout cela dans une musique rythmée avec des punchlines qui font réfléchir ainsi qu’un texte métaphorique accompagné d’un clip percutant qui représente assez bien la société d’aujourd’hui et notre intérêt abusif pour notre image sur les réseaux sociaux ou pour l’amour qu’on nous porte derrière un écran. Les paroles nous touchent et nous bouleversent car elles nous prouvent que l’on passe à côté d’énormément de choses à force d’être sans cesse à l’affût de la moindre notification. Le texte est destiné à un public plutôt jeune ce qui ne l’empêche pas d’être truffé de références culturelles comme un pastiche de la célèbre phrase philosophique de Descartes « je poste donc je suis ». Dans le clip, on peut également voir le nom de l’artiste polonais Pawel Kuczynski qui critique, lui aussi, les nouvelles technologies en choisissant les œuvres satiriques pour s’exprimer.

Le style hip-hop, rap, RnB de Younes est idéal afin de capter l’attention des adolescents et les faire réfléchir sur leurs habitudes de vie pour ne pas que la réalité leur échappe et pour ne pas détruire le lien social par l’usage des réseaux sociaux. La chanson est entraînante et les paroles sont claires et compréhensibles. Un titre à ajouter de toute urgence de votre playlist si ce n’est pas déjà fait.

Jade Bultel 1G HLP
Lycée Sainte Marie, Beaucamps-Ligny


Avec son style bien à lui , Younes, de son vrai nom Younès Boucif , sous le nom d’artiste de « Yoon on the moon », n’a cessé de se démarquer des autres styles musicaux grâce a sa plume. Âgé de 25 ans, ce rappeur originaire de Mont Saint Aignan se fait rapidement repérer par Fianso, autre rappeur, qui l’aidera à « rentrer dans le cercle ». Ami d’enfance de Rilès, rappeur rouennais, il fera les premières parties de concert de ce dernier, ce qui lui conférera encore un peu plus de popularité.

Inscrit parallèlement en fac de droit pour plaire à ses parents, Younes comprend vite que la musique est sa véritable passion…En 2017, Younes sort son premier album solo intitulé « Yoon on the moon » où l’on retrouve plusieurs styles musicaux comme du rap, de l’afro ou de la musique orientale. Mais c’est en mars 2020 que Younes va progresser considérablement dans son travail . Avec un second album, « Même les feuilles », le rappeur normand propose 10 titres engagés à la hauteur de son écriture. On y retrouve notamment un morceau, « Le monde est virtuel », qui ne laissera pas indifférentes les personnes ayant écouté le titre.

Dans cette chanson, le rappeur dénonce la société et l’isolement lié aux nouvelles technologies. Dès la première phrase, l’artiste attaque son sujet en citant « Le monde est virtuel et la réalité nous échappe. ». En rappelant son titre dès la première phrase, Younes nous plonge immédiatement dans le thème de sa chanson. Il renchérit ensuite en faisant référence au rappeur américain Kendrick Lamar « Comme Kendrick Lamar j’en ai marre du photoshop », punchline qu’avait cité le rappeur américain dans l’un de ses plus gros titres « Humble ».

S’ensuit alors un enchaînement de punchline comme « A quoi bon aller au resto si je n’ai plus de batterie ». On retrouve ce genre de phrases courtes durant tout le morceau permettant un kickage propre et efficace. Même sans refrain, Younes nous montre sa qualité technique d’un point de vue de l’écriture ainsi qu’un bon dosage vocal. Instrumentalement, Younes nous propose dans ce morceau des basses et des tambours bien présents à l’écoute en y accentuant ses débuts de phrases permettant d’améliorer son flow linguistique.

On entend également une mélodie tenant tête aux basses et comblant les moments où Younes ne rappe pas. Rilès ( réalisateur de la prod) propose donc quelque chose de simple mais d’efficace et collant parfaitement au texte et au flow de Younes. Le clip double les paroles et les sous-entendus de l’artiste de dessins, tout cela mélangé à des exagérations et à des pensées politiques explicites.

Matthis Chapelliere, Joris de Miranda
Lycée Marcel Sembat de Sotteville-les-Rouen


Le rappeur Younès nous immerge dans une brutale réalité avec son morceau Le monde est virtuel. Le titre est lui-même évocateur de ce qui nous attend quant à l’écoute de ce chef d’œuvre. Il affiche et exprime à travers ses paroles les différentes situations que l’adolescent traverse au cours de ses journées, une triste réalité. Un style musical très écouté par la nouvelle génération, le rap, lui permet d’atteindre les jeunes concernés. Un rythme entraînant et une voix enchaînée, pleine de colère : mélange parfait à la sensibilisation.

Les réseaux sociaux nous font manquer la vie réelle, « le monde est virtuel la réalité nous échappe. » Les soirées entre amis, les sorties, les rencontres, tout cela ne se fait que par l’écran entre nos mains. Nous sommes addicts à cette vie virtuelle que nous décidons, délibérément ou non, de vivre. « On détruit le lien social à coup de réseau social ». Le contact n’existe plus, les likes défilent, les sourires ne se font plus, mais les selfies, si. Désormais, nous ne sommes plus des êtres vivants mais des photos de profil.

La vie ne se limite plus qu’à Twitter, Instagram ou Facebook mais la réalité est que celle-ci est plus précieuse. Nous sommes conditionnés à des critères physiques et mentaux. Plutôt que d’admirer la beauté de notre personnalité, nous la gâchons et nous nous transformons en véritables robots, ne demandant qu’à être aimés et suivis. Younès nous expose à la toxicité des réseaux sociaux et des nouvelles technologies en général, ces derniers nous emprisonnent et ne nous permettent pas de vivre la vie telle qu’elle est dans la réalité.

Ils nous poussent à la vivre à travers notre « phone-tel ». Un clip vidéo magistral qui illustre très bien ses mots et nous transporte tout au long de cette chanson.

El Kihel Nawel Terminale Générale 4
Lycée Jean de La Fontaine Château-Thierry


LE VIRTUEL ET SON ACCABLANTEALITÉ

Avez-vous déjà eu l’impression de vivre sans vraiment sentir et palper la réalité ? D’être sans cesse happé dans ce tourbillon que sont les smartphones et les réseaux sociaux ? Peut-être avez-vous peur d’en parler, d’être finalement le seul à détester la relation que vous avez avec votre portable. Pourtant le jeune rappeur, acteur et écrivain français Younès - de son surnom Yoon on the Moon - lui, en parle. Et pas qu’un peu : il remue le couteau dans la plaie. En effet, dès le début de sa chanson “Le monde est virtuel”, l’artiste déclame un fait qui domine les paroles de son flow : “Le monde est virtuel, la réalité nous échappe”.

Cette chanson est sortie en 2020, seulement deux ans après les débuts d’artiste de Younès. Ce dernier a choisi de vivre pleinement sa passion pour le rap et son amour pour les mots, après avoir décroché un diplôme de droit pour faire plaisir à ses parents.Talentueux et brillant, plein d’inspiration et de projets, le nouveau rappeur gagne en popularité et il y a fort à parier que sa voix s’imposera dans le monde de la musique. A l’écoute de la chanson - addictive comme la technologie - on sent que le jeune rappeur se confesse et parle de la relation malsaine qu’il entretient avec son portable. La pensée que l’addiction à la technologie est due à la fuite de l’ennui, nous traverse l’esprit lorsque Younès affirme que “Rester seul avec sa conscience ça s’fait presque plus”. On s’identifie immédiatement aux pensées noires, miroir de la réalité, déclamées dans le rap, comme dans ce vers “Je poste donc je suis, je te suis donc je sais”.

Le texte ne manque d’ailleurs pas de jeux de mots, de figures de style, montrant que le rappeur maîtrise son art. La chanson est composée d’une dizaine de couplets de quatre ou cinq vers courts mais transcendants, osés mais percutants. Son texte est un véritable flot de poésie redoutable et déchaîné qui nous trempe jusqu’aux os et nous glace le sang. Chaque vers est une bourrasque soudaine. Chaque phrase nous rapproche d’une déchirante réalité. Chaque mot résonne dans notre esprit. Ces paroles s’entremêlent à merveille au son puissant et vibrant.La mélodie est élégante, agréable et envoûtante, un peu comme un vent qui vous emporte, contrastée par un beat imposant et grave. Le rythme saccadé met en valeur l’interprétation emplie de colère de cet ardent amoureux des rimes. Le beat l’accompagne tout du long dans sa prestation, rappelant le caractère agressif et épuré de ses paroles et animant le flow du rappeur, qui domine le tempo moderato avec aisance.

La flamme de la vérité, voilà ce qu’est son rap. Une flamme indomptable qui réveille votre doute et le fait grandir jusqu’à ce qu’il devienne certitude…

Clara MALCROS 3e4
Lycée Français Victor Hugo - Marrakech


Un monde bloqué sur le virtuel ? Younès, sous le nom de Yoon, est un jeune rappeur de 25 ans qui marche déjà sur les traces de ses célèbres modèles Booba ou Keny Arkana… Il a commencé à rapper dès la 2de avec ses amis Leone et Rilès, qui travaillent encore avec lui aujourd’hui. Après son premier album Yoon on the moon (2017), Younès sort en 2020 Même les feuilles où figure le titre « Le monde est virtuel », produit par son ami Rilès. Chantant accompagné du piano, Younes critique ouvertement les réseaux sociaux et les nouvelles technologies. Il expose la façon dont les jeunes se comportent avec leurs téléphones.

Mais Younès fait passer le message en expliquant sa propre situation : il se critique lui-même. Il explique qu’aujourd’hui personne ne profite du moment présent, les jeunes sont toujours obligés de montrer ce qu’ils font sur leurs réseaux : « Et je snap ma vie au lieu de vivre ma vie », « Si internet disparaît je disparais avec ». C’est comme une sorte de servitude, les jeunes sont liés à leurs téléphones comme l’esclave à son maître. C’est le portable qui décide de tout. Ainsi Younès va droit au but en disant la réalité. De plus sur les réseaux, tout le monde est en concurrence, qui aura la meilleure photo de profil ou qui aura le plus d’abonnés…

« On fait des selfies, on cherche le meilleur profil », « Tu cherches à faire le buzz, même quand ton poto meurt ». Dans toutes les situations les jeunes filment, ce qui est quelque fois irrespectueux, seulement pour faire des vues. Ils veulent juste montrer une bonne image aux autres : « On sourit pendant le Snap puis arrête de s’amuser ». Younès rappe de façon chantante, il y a un bon rythme, ce n’est pas du rap pur et dur. Sa musique bien rimée nous donne envie de chanter avec lui.

Et finalement on comprend mieux le titre « Le monde est virtuel », on voit que les jeunes ne vivent leurs vies qu’à travers leurs réseaux sociaux... « Ma liberté fait la taille de mon chargeur » : cette phrase nous remet tous en question, les jeunes comme les adultes. Au final que serions-nous sans nos téléphones ?

Ikram Aliouane et Lisa Diot / 2de A
Lycée Jules Hardouin Mansart (78
)


« Le monde est virtuel » : Younès et nos écrans bien-aimés

Younès est un rappeur né à Mont-Saint-Aignan dans le 76 en 1995. Il s’est fait connaître d’abord par son titre polémique sorti fin 2019, critiquant la théorie du Grand Remplacement. C’est par cette perspective cynique et critique que nous découvrons son « son » nommé tout justement « le monde est virtuel ». Bien que son style puisse être considéré comme enfantin en comparaison avec les piliers du genre, ; le message derrière est bien présent avec la dénonciation des travers de la technologie qui s’impose de plus en plus dans notre quotidien, allant jusqu’à envahir nos rapports sociaux.

Comme attendu dans le genre rap/hip-hop, l’essentiel du morceau ne se concentre pas beaucoup sur une harmonie d’instruments, représentés ici par une basse continue en « ostinato », des percussions et quelques effets sonores pour mettre en emphase les paroles. Pour continuer d’inspecter dans le côté harmonique, la voix de Younès reste monotone mais énergique pour déverser au plus vite son « flow » (flot) de mots enchaînés. Parlons maintenant des paroles en elle-même, le cœur du sujet. Tout d’abord, l’artiste place le titre de son morceau au début du premier vers, annonçant la couleur. Younès joue avec quelques références culturelles, avec par exemple l’artiste américain Kendrick Lamar et son aversion pour Photoshop.

En effet, il est dans la marque de fabrique de Younès d’exposer l’hypocrisie, la fausseté des individus dans notre société occidentale avec ici la tendance à enjoliver sa propre image quitte à mentir sur soi et sur ses propres principes ; ce faux-semblant est ici représenté par le logiciel de photomontage d’Adobe qui est un moyen connu de se rendre plus attirant aux yeux du grand public. Cela devient encore plus équivoque dans le vers suivant : « Et je snap ma vie au lieu de vivre ma vie ».

Pour les non-initiés des réseaux sociaux, il s’agit d’une mention des nombreux influenceurs d’Internet partageant leur vie quotidienne à travers de courts contenus audiovisuel sponsorisés. Younès continue le réquisitoire en exagérant l’envie de « buzz » et d’enchaîner les « like » et autres mirages du net jusqu’à vouloir capitaliser sur la mort d’un ami, voire d’autres activités immorales qui se passent même aujourd’hui encore en 2021 comme l’exploitation d’enfants pour l’influence… Ou ironiquement l’industrie textile. En deuxième plan intrinsèque au premier, le rappeur développe le mal qu’est l’addiction aux réseaux sociaux.

Effectivement, cette dépendance bien réelle est ramenée à un asservissement tel que celui d’un chien domestique qui répond au sifflet de son maître, les « notifications », tout en étant tenu en laisse par son chargeur (« Ma liberté fait la taille de mon chargeur portable »). Cette hyperbole poursuit son chemin en rendant le personnage joué par le narrateur comme dépendant des cycles de charge et de décharge de son portable, perdu sans accès à un signal de 4G pour nourrir inlassablement de nouveaux contenus son fil de réseau social comme Instagram, Twitter…

La liste de métaphores est sans fin pour la description d’une ambiance quasi dystopique, qui ne pourrait que s’empirer avec l’hypothèse du développement exponentiel impliquant la proche omniprésence des écrans dans les contrées les plus lointaines… Mais cela, seul le futur nous le dira concrètement ! Le tout est assaisonné de l’envie du protagoniste de se libérer de ses entraves électroniques, dessinées dans le clip qui est disponible sur Youtube.

Enfin cette œuvre, malgré son ton quelque peu édulcoré s’inscrit dans la continuité du mouvement de la scène rap avec un côté « cash » (sans filtre) qui nous rappelle à la réalité du monde. Sortant du cadre de « l’injustice sociale » avec son tube « l’effondrement » sur la situation écologique, Younès se livre une nouvelle fois à l’autocritique de lui-même et de ses compatriotes. A voir quel nouvelle polémique il pourrait nous réserver lors de sa prochaine mixtape !

Raphaël LESTRELIN et William NYCKEES-O’MEARA


La virtualité, une triste réalité

“Si internet disparaît, je disparais avec” Que pensez vous de ces paroles ? Qui se retrouve dans cette phrase ? De par son flow énergique, Younès tente de faire passer un message : dénoncer les nouvelles technologies qui dégradent nos relations sociales et qui prennent une place trop importante voire indispensable dans notre quotidien. Depuis son enfance, Younes est plongé dans le monde de la musique. Ami du rappeur Rilès, le jeune prodige originaire de Rouen a déjà, à l’âge de 25 ans, réalisé l’instrumental de grands noms tels que MHD ou encore Rilès.

Auteur et compositeur de deux albums et d’un EP, Younès évoque des sujets qui lui tiennent à cœur et qualifie son rap d’authentique. A travers ses chansons, il tient à faire ressortir des réalités sur le monde par le biais de ses vécus. Et qui oserait encore dire que le rap est une musique d’incultes ? Chez Younès, on retrouve de nombreuses références à Brel, Kendrick Lamar, Cyrano de Bergerac, sans oublier Naruto qu’il fait jongler tel un virtuose avec des mots et des rimes. Quant à l’instrumental, réalisé spécialement par Rilès, il nous entraîne, grâce au synthétiseur et aux notes bien rythmées, accompagnées par de nombreuses basses qui viennent accentuer ses propos. Le flow de Younès et le rythme de la chanson nous font penser au style des rappeurs des années 2000.

On a l’impression de retrouver MC Solaar ou IAM dont il tire l’exemple. A partir du refrain, le rythme s’accélère et la voix, elle, monte en crescendo, le temps de quelques mesures, ce qui nous fait tomber sous le charme de cette chanson et ne nous laisse qu’un mot en tête : WOW !

Mehdi Lahrichi 3eme4
Lycée Victor Hugo - Marrakech


Le monde est virtuel mais certainement pas le talent de Younès...

Créatif, ingénieux, passionné, le jeune rappeur Younès, originaire de Rouen, en Seine Maritime, ne manque pas de surprendre par sa musique inscrite dans l’air du temps. Alors simple étudiant en droit, il se lance dans la musique en 2017 avec son projet intitulé « Yoon on the Moon », celui-ci portant son nom de scène. Trois ans plus tard, il sortira son album « Même les feuilles ».

« Le monde est virtuel » ... Un titre qui donne matière à réflexion sur notre époque. C’est le titre de sa chanson, sortie l’année plus tôt. En collaboration avec Rilès, son ami d’enfance, le franc Younès critique l’impact des nouvelles technologies sur la génération actuelle. Vous sentez-vous capable de sortir de chez vous sans votre téléphone portable ? Ou bien de ne posséder aucun réseau social, qui est une norme importante pour s’intégrer socialement aujourd’hui ? Non ? Voilà donc le message que notre talentueux artiste Rouennais souhaite faire passer.

« Le monde est virtuel » est une chanson aux paroles factuelles, des mots associés pour former une vérité qui peut être choquante mais révélatrice et qui fait prendre conscience. Younès a le don d’utiliser les métaphores justes pour se faire comprendre de tout le monde. Dans une interview pour la radio Swigg, peu après la sortie de la chanson, il dit lui-même : « Si je n’étais pas rappeur, je n’aurais plus de réseaux sociaux. ».

Cette simple et unique phrase révèle toute l’importance des réseaux sociaux aujourd’hui pour peut-être, connaître le succès à long terme.
« Le monde est virtuel » ne se résume pas à ses paroles frappantes, le clip joue également son rôle. Dans ce dernier, des illustrations, parfois métaphoriques et dessinées au sens propre du terme des paroles, complètent les mots ingénieux de Younès.

Elles donnent vie à la chanson et interpellent d’autant plus. Ces dessins créatifs sont d’ailleurs réalisés par lui-même, accompagné de son ami Naomless. La société se renferme de plus en plus dans une vie virtuelle et devient complètement déconnectée de la réalité. L’addiction technologique enferme et éloigne. Voici l’ironie des réseaux sociaux. Comme le dit si bien le jeune rappeur : « Ma liberté fait la taille de mon chargeur portable. ».

Ainsi, Younès est loin d’avoir d’en avoir fini avec le succès grâce à sa créativité débordante et inspirante. C’est un jeune talent qui a de l’avenir dans sa carrière et bientôt, les producteurs se feront la guerre pour acheter sa précieuse voix.

CARETTE Faustine 1K HLP
Lycée Sainte-Marie à Beaucamps-Ligny


Younès découvre un nouveau virus

Younès n’est pas épidémiologiste mais rappeur et acteur. Pourtant, il a découvert un nouveau virus dont il décrit les effets dans son single « Le monde est virtuel ».
Younès, né à Rouen le 31 mars 1995, a commencé la musique en seconde avec des amis de lycée comme Rilès : « Le soir dans l’appartement, je rappais doucement ». Il a fait un master en droit de l’environnement, mais gagne sa vie grâce à la musique depuis un an et demi. Younès rappe ses textes dénonciateurs sur une mélodie souvent répétitive, avec des Adlibs qui viennent compléter le texte, et surtout des rimes tout au long de ses morceaux.

Dans son titre « Le monde est virtuel », Younès accuse Internet et tout ce qui l’entoure (les réseaux sociaux, le téléphone portable, etc.) comme contrôler nos vies : - « On détruit lien social à coup de réseau social ». Ce titre est introduit par un court morceau se nommant « Interlude » dans lequel les sons de la nature laissent place aux sonneries, et aux cris répétitifs de Younès : - « ça sonne », en accelerando et crescendo.

Younès dénonce les effets néfastes d’Internet et des réseaux sociaux, qui nous déconnectent de la réalité : - « H24 connecté, donc j’suis déconnecté ». En effet, « est-ce qu’on vit pleinement ? » c’est la question que se pose Younès dans ce titre. La réponse pour lui est clairement non, nos « nuques ploient sous une force immense et invisible » : nos téléphones, auxquels nous sommes tous addicts comme le montre Younès dans la répétition de ces phrases : - « Dans mes rêves, j’casse mon phone-tel ; J’me réveille, j’touche mon Phone tel ».

Nul doute que plus d’un d’entre vous se reconnaîtront dans ce texte, alors ne traînez plus sur les réseaux sociaux et allez écouter des bons rappeurs comme Younès ! Ou le virus se propagera.

MORALLHOMME – Léo – 2°I
Lycée Sainte-Marie, Beaucamps-Ligny


Younès, un rappeur bientôt à la mode ?

Younès est un jeune rappeur rouennais qui risque d’exploser sur la scène du rap français dans les années à venir comme il le confirme dans son titre « bientôt à la mode ». Né à Mont-Saint-Aignan. Au lycée, il s’est lié d’amitié avec Rilès, un rappeur connu à l’international. En effet celui ci va l’aider dans la composition de ses morceaux ou publiquement. Il s’est d’abord fait connaître en 2017 grâce à son premier projet Yoon on the moon. Younès va par la suite sortir plusieurs mixtapes ou EP comme Même les feuilles ou Bientôt à la mode en 2020.

Dans son titre, « Le monde est virtuel » publié début 2020, il critique l’omniprésence des réseaux sociaux et la dépendance aux telephones dans le monde moderne. Dès l’ouverture du morceau, Younès critique la fausseté des réseaux sociaux. Il exprime ces propos à l’aide de nombreuses références techniques à tous les logiciels informatiques qui nous normalisent tout en occupant notre existence.

Il se décrit comme connecté au monde virtuel et donc déconnecté du monde réel. Younès explique que les humains ne reviennent vivre que lorsque leur « phone-tel » est déchargé et que si nous continuons dans cette voie ils finiront gravés sur nos mains.

Grâce à son style de voix et sa façon de rapper similaire au rap « Old School », allié à une production dite « Trap », donc moderne, son texte se marie avec une instrumentale portée sur les percussions appuyant ses punchlines. La pulsation moyennement rapide de la musique lui permet à la fois d’avoir assez de temps pour développer ses paroles mais aussi de garder une musique entraînante.

Pour finir, nous pouvons dire queYounès est un jeune rappeur très prometteur que vous nous conseillons d’écouter. Son titre Le monde est virtuel est une chanson qui permet de pénétrer dans l’univers de cet artiste et résume assez bien la société actuelle.

Gabriel MAGAUD et Augustin ROCHE, 2nde 2
Lycée « les Pierres Vives » (Carrières-sur-Seine)


Cher Journal,

Aujourd’hui, j’ai découvert un nouvel artiste, plus précisément un rappeur. Il s’appelle Younès, il a 25 ans à la sortie de son premierr album en 2020 qui se nomme « Même les feuilles ». le rappeur Rilès a demander à Younès de faire la première partie de son concert. Les labels Rilèsundayz et Belem musique l’ont signé. Il puise principalement son inspiration dans son environnement. Grâce à cela, son rap et ses textes sont lourds de sens, puissants, nous interrogent et nous ouvrent les yeux.

Le Rouennais rappe depuis sa première année de lycée avec ses deux amis Rilés et Leone. Devine quelles sont ses influences musical ? Toutes les générations, des rappeurs du style Booba, Kenny Arkana, Medine et Youssoupha ! Je te parle de Younes mais je suis sûr que tu aimerais savoir avec quelle chanson je l’ai connu ! Eh bien, c’est avec la chanson « Le monde est virtuel ». Cette chanson est un peu violente à des moments mais c’est nécessaire.

Le jeune homme critique ce monde virtuel. Son texte est bien travaillé et quand on voit son clip avec…. C’est comment dire…. Une claque même un gros coup de pieds au derrière comme on dit en restant polie ! Cela rajoute encore plus de sens ! Il nous compare, nous, les humains, à des chien qui rappliquent dès que nous recevons une notification ! Et quand il dit que notre liberté fait la taille de notre chargeur portable, nous apparaissons encore en chien !

Le jeune rappeur dénonce les excès que l’humain est capable de faire pour « buzzer » et parfois, cela fait peur de voir jusqu’où certains peuvent aller ! Cela m’a ouvert les yeux ! La voix du Rouennais, est un peu grave, bien audible, puissante et exprime bien sa colère. Son interprétation ? Elle est puissante, énergique et violente parfois ! L’écriture et la musique sont vives. Les paroles sont aussi bien écrites et décrivent la réalité.

D’ailleurs, l’alliance entre le texte et la musique marche très bien, elle sont complémentaires et mettent encore plus de sens à son ressenti et à ses mots. Donc, comme tu l’ auras compris, j’adore cette chanson même si le rap français n’est pas trop ma tasse de thé….

Mais comme il dénonce l’emprise du monde virtuel sur notre monde, ce qui est un sujet important, j’ai tout de suite accroché ! En plus de ça, le clip illustre aussi pas mal la chanson. Ce qui rajoute encore une violente réalité ! Bon ! Je te laisse, j’ai reçu une notif ! A la prochaine !

Tessa Michieletto 2nd9
Lycée Jean Moulin de Pézenas