Batlik

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Des chroniques lycéennes

Dans son nouvel album intitulé L’art de la Défaite, Batlik livre une chanson sur ce talent qui consiste à savoir faire demi-tour face à un échec pour garder la face, c’est-àdire « Revenir sur ses pas / Et puis recommencer [...] ».On peut considérer ce titre comme un trait d’ironie du compositeur qui semble se moquer un peu lui-même de cette philosophie.

Pour illustrer cette idée, il emploie l’exemple de « la côte en haut de la ville ». Cette métaphore véhicule une vision un peu simpliste de la vie, en présentant naïvement la défaite comme le fait de revenir en arrière dans l’ascension d’une pente. Pour accentuer son propos, il évoque ce qui nous attend en haut de cette côte et donc à quoi on renonce en s’arrêtant de la gravir, sous prétexte qu’elle est « avare en ombre l’été ».

Cela nous porte même à croire qu’il charrie cette personne que l’on connaît tous, oui, celle-là, qui fait des efforts minimum en employant des excuses fallacieuses, et ce tout au long de la chanson – même si parfois la chute dans le cliché semble volontairement frôlée par Batlik.Le style musical quant à lui oscille entre la Pop et le Slam, et une fois la phase d’accommodation passée, on ne peut qu’en apprécier le côté… « exotique » dirons-nous.

En clair, malgré son originalité, cette chanson a de fortes chances de vous plaire… au second degré !

Alexis Berrendonner-Robin et Mehdi Bouali / 2de B
Lycée Jules Hardouin Mansart
(78)


L’art de la défaite, c’est tout le contraire pour le dernier titre de Batlik

Batlik, né en 1977 s’est mit à composer en 2002 et sort son premier titre, Batlik en 2004. L’art de la défaite, son dernier album, est sorti en 2019. Son sixième titre s’intitule lui aussi l’art de la défaite.Ce titre nous raconte l’importance de l’abandon et de l’échec durant l’existence de tout homme, qui ne sont pas forcément une fatalité, mais peut être un moyen de se développer, d’apprendre de ses erreurs. Cette œuvre nous parle aussi de la société d’aujourd’hui qui refuse l’abandon et l’erreur.

Cependant, il faut persévérer pour essayer malgré tout de réussir à atteindre l’objectif. Ce titre nous parle également de l’importance de bien connaître notre objectif avant de se lancer afin de bien savoir si l’on est capable de l’atteindre. L’art de la défaite est donc ce que la défaite peut apporter au développement de soi qui ne tient parfois qu’à un demi-tour. La défaite n’est pas seulement de la faute de l’homme, il peut y avoir des circonstances nous obligeant à abandonner, à accepter la défaite.

L’exemple du lacet qui empêche la montée de la montagne est assez bien trouvé. Cette œuvre explique très bien l’utilité de la défaite et de l’échec. L’accompagnement est très bien équilibré, ce mélange de basse et de batterie est à la fois discret et s’impose quand même pour donner le rythme de cette chanson. La touche de cuivre qui s’incruste parfois ne trenit absolument pas le reste de la chanson.

Les paroles se répètent, on sent un manque d’inspiration, mais qui est peut être voulu par l’auteur. Cependant, son histoire reste intéressante. Les paroles se marient bien avec l’accompagnement. Le rythme reste toujours le même durant le clip, mais cela n’altère pas la qualité de l’œuvre. L’introduction et la conclusion de cette chanson sont assez banales, c’est la même instrumentation que l’accompagnement du morceau. Ce morceau est assez prenant, on a envie de le réécouter après l’avoir écouté une première fois.

William GUERIN
Lycée les pierres vives Carrières-sur-Seine(78)


La défaite, une leçon de la vie Batlik est un chanteur folk du XXIe siècle. Dans son dernier titre « L’art de la défaite », il nous montre l’importance que peut avoir la défaite. Malheureusement beaucoup de personnes subissent les conséquences d’un échec – perte de confiance ou abandon.D’après Batlik, la défaite n’est pas quelque chose de mal, plutôt des nouvelles choses à apprendre sur la vie, pour essayer de voir ses erreurs.

Batlik veut prouver qu’échouer n’est pas une punition. Selon lui un échec mal encaissé peut apporter des conséquences négatives (par exemple si l’on ne sait plus quoi faire) mais un échec bien encaissé fait aller de l’avant : il existe comme des solutions comme prendre sur soi même. Précisément, dans l’intégralité de son titre, Batlik explique bien que plusieurs échecs sont la meilleure façon de faire progresser une personne.

Mais en analysant les paroles, on peut deviner qu’une défaite peut aussi consister à laisser la victoire aux moins habitués : c’est là un exemple de générosité envers les autres et grâce à cela on peut donner du positif à la défaite. Il y a également les décors dans le clip qui sont peut-être des endroits où se réfugier en cas d’échecs. On peut ajouter que dans le clip les endroits qui sont montrés sont la campagne, la forêt, un couloir dans un hôtel, une salle souterraine et une salle de restaurant.

Il est expliqué de faire demi-tour ou marche arrière et recommencer du début. « C’est tout l’art de la défaite » : le refrain de la chanson précise que ce sont des endroits où il ne faut pas avoir peur. La répétition de « demi-tour » est associée dans le refrain. Pour les instruments de musique, on peut y entendre de la guitare où la musique est entendue comme seule dans des endroits silencieux comme par exemple la forêt. Sur la voix de la chanson, on peut ressentir que l’homme est seul à n’importe quel endroit. Finalement, cette chanson nous apporte plus d’explications que d’émotions…

Victor Perrin / 2de B
Lycée Jules Hardouin Mansart (78)


L’art des Mots” :

Utilisez le subtil mélange d’une guitare, de chœurs, de cuivres et de la somptueuse voix de Batlik et vous obtiendrez un album à couper le souffle. Stéphane Batlik est un chanteur français d’une quarantaine d’années. Inconnu du grand public, il est le créateur du label A brûle-pourpoint composé de lui-même et du groupe Sage comme des sauvages. Celui-ci refuse les demandes des différentes maisons de disques de multinationales depuis de très nombreuses années, bloquant ainsi la vue du grand public sans doute.

Mais il ne veut pas de ce succès, il chante pour lui-même et avec ses règles. Batlik a commencé sa carrière à la mort de son grand-père avec lequel il était très proche. Cet artiste atypique s’inspire notamment du philosophe roumain Emil Cioran auquel il ajoute sa joie de vivre et son optimisme. La thématique générale de l’album étant elle-même tirée d’une des phrases du philosophe : “Rater sa vie, c’est accéder à la poésie sans le support du talent”.

Ses chansons bien que parsemées de messages à la fois mélancoliques et espiègles donnent un entrain impossible à stopper. Son onzième album a été celui de tous les désastres, de l’enregistrement au tournage du clip avalanche. Cependant, Batlik a su se servir de tous les problèmes afin d’en faire un disque ni sombre ni pessimiste mais de quoi donner de la logique au titre de l’album !

Malgré de nombreux moments sombres dans sa carrière, celui-ci n’a jamais abandonné sa passion et se perfectionne au contraire, de jours en jours. Comment ce chanteur peut-il être inconnu du grand public malgré ses nombreuses musiques toutes aussi belles les unes que les autres ?

Théodore MARMET Seconde L, Lycée Sainte-Marie à Beaucamps-Ligny