Ben Mazué

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Des chroniques lycéennes

Dites « STOP » !

Avez-vous déjà eu le sentiment de vous laisser envahir par la vie ? Si cette chronique ne vous apporte pas de solution miracle, Ben MAZUE, dans son titre « Quand je marche » sorti en 2020, vous donne quelques pistes (quel joli jeu de mots) pour remédier à cela. De son vrai nom, Benjamin Mazuet, l’artiste aux multiples facettes, vous embarque dans son univers mêlant, mots justes, émotions et pluralité rythmique.

Tiré de son quatrième album intitulé « Paradis » écrit et composé sur l’Ile de la Réunion relatant les virages de la vie, « Quand je marche » est un titre dans lequel l’interprète reprend avec philosophie les situations et choses de la vie pouvant vous donner l’impression d’être débordé(e)s : les gosses, la petite amie jalouse, le poids des échecs et des réussites, le temps qui passe et le manque de temps, la pression de la vie tout simplement…

Toutes ces difficultés, propres à chaque être, Ben MAZUE les sublime avec brio, à travers des sons de cordes, de cuivres et de piano, en ajoutant une interprétation parfois fragile et douce dans les couplets, parfois brutale dans le refrain ce qui suscite un moment d’évasion musicale pour l’auditeur, bercé par des vagues de mots justes et un rythme presque cardiaque, propres au conteur qu’est Benjamin MAZUE

Dans ce titre, celui-ci ose dire « STOP » au Train Grande Vitesse qu’est la vie, mettant en lumière l’importance de savoir prendre du temps pour soi, de faire une pause, seulement respirer le temps d’un moment, d’oublier toutes ces choses que vous devez faire s’entassant dans un coin de votre tête… Alors chers lecteurs, si vous aussi vous avez envie de crier « STOP » à toutes ces choses qui vous enferment l’esprit, un conseil : écoutez « Quand je marche », respirer profondément, mettez le son à fond, et allez courir… ou marcher… tout comme Ben MAZUE !

Caroline PASQUIER et Jennifer FREYDIGER BTS 1SP3S
Lycée Jean de La Fontaine, Château-Thierry


Oula !

Lorsque on marche, on ne réfléchit pas. Personne n’a besoin de se concentrer pour mettre un pied devant l’autre. Et telle une mélodie, on se laisse porter, dans l’espace et dans le temps comme s’ils nous appartenaient. In fine, ce sentiment, il n’est pas bien différent de celui qu’on éprouve lorsqu’on écoute « Quand je marche » de Ben Mazué.

Une chanson qui peu importe d’où nous venons finit par nous ramener à ce même croisement, au détour de nos vies.« Quand je marche » incarne et s’empare avec brio du caractère de l’artiste. A travers un art immatériel il réussit à nous offrir sous quelque notes de piano une musique qui semble prendre vie.Un style qui bascule à la frontière du rap, du slam. Notre artiste soulève ici un bouclier de paroles et une lance de notes qu’il vient planter en plein dans le cœur de ses auditeurs.Et semblable aux flèches de Cupidon, l’on ne peut qu’être pris d’affection !

Il est question dans ce morceau d’hésitation, de doute et de faiblesse. Puis dans un refrain animé avec fougue, voici la réponse à toutes ces complications, ennuis et soucis, qui déclenche automatiquement plusieurs sensations dans notre poitrine, quelque part près du cœur. « Quand je marche » nous rappelle qu’il ne nous reste plus qu’à nous lever. Que le chemin qu’on a emprunté, certains le prendront aussi, tandis que d’autres l’ont déjà terminé.

Que la course est encore longue et maintenant je sais qu’à la fin c’est le temps qui l’emportera.
Alors pourquoi m’encombrer de mes angoisses et de mes peurs ?? Prenez-les.
Faut que je marche,Parce que j’avance quand je marche.Parce que je rêve quand je marche.

Elsa di Schino seconde 9
Lycée Jean Moulin de Pézenas


Du vécu particulier au message universel

Ben Mazué de son vrai nom Benjamin Mazuet est né en 1981, c’est un auteur-compositeur interprète et musicien. C’est un chanteur à texte tout comme Brassens ou Jaques Brel. C’est un passeur de message. Il nous parle de lui et cela résonne en chacun d’entre nous. "Paradis ". C’est un album à la première personne : il parle de lui, de son vécu et de ses ressentis.

Au début la musique est lente, posée, mélancolique mais le refrain qui arrive ensuite est entraînant. Il donne envie de tout stopper pour aller marcher, pour se vider la tête, arrêter de penser, de ruminer. C’est cette alternance couplet et refrain qui donne du rythme à la chanson : on passe de la mélancolie lors des couplet au dynamisme grâce au refrain comme si cela correspondait à des moments de découragement suivis de moments où celui qui s’exprime se prend en main. Le chanteur parle de certains travers de la société.

A la fin il demande pardon. Puis c’est la fin de la mélancolie, il a réussi à se vider la tête et il est heureux. Mon avis sur cette chanson est positif car j’aime beaucoup les paroles : il dit plein de choses qui sont vraies et qui donnent de la force. Par exemple il se répète ce mantra à la fin :
Faut qu’je marche
Parce que j’comprends quand je marche
Faut qu’je marche
Parce que j’apprends quand je marche
Faut qu’je marche
Parce que je pense quand je marche
Parce que j’avance quand je marche
Parce que je rêve quand je marche.
Mais aussi j’aime ce texte car je me reconnais dans cette chanson, moi aussi quand je n’arrive pas à réfléchir je plaque tout pour aller marcher.

Lucas Terme 2nd9
Lycée Jean Moulin, Pézenas


Ben Mazué, « Quand je marche »

En ces temps de confinement nous rêvons tous de voyager, de sortir, de lâcher prise et c’est ce que Ben Mazué nous offre avec son titre « Quand je marche », 3 minutes 53 d’évasion. Cette musique est lumineuse et pleine d’espoir.
Ben Mazué, 40 ans, a baigné dans la musique depuis son enfance. Malgré son goût pour la musique et ses nombreuses années d’apprentissage du piano, il s’est d’abord tourné vers des études de médecine. Mais à l’âge de 25 ans il s’est lancé dans une carrière musicale.

Les paroles de « Quand je marche » sont profondes et chargées d’espoir. Ben Mazué aborde avec finesse le sujet de la surcharge mentale. Lors des couplets, le chanteur parle de son quotidien où il se laisse déborder par les événements car il a tellement de choses à faire qu’il ne peut pas les faire correctement. Dans les couplets Ben Mazué chante calmement avec une voix posée et claire à tel point que l’on pourrait presque parler de SLAM. Puis dans le refrain il lâche complètement prise et chante avec une voix forte et décidée. Il dit qu’il doit stopper et arrêter de trop réfléchir, qu’il doit marcher, pouvoir observer le monde qui l’entoure et faire le vide, qu’il ne doit plus avoir une vie qui le ronge et l’angoisse mais une vie paisible où il sourit et dans laquelle il est heureux. A la fin de la chanson, l’artiste nous explique que pour lui le remède à ses maux et ses angoisses est la marche, qui lui permet de comprendre, apprendre, penser, avancer et rêver.

La musique elle aussi évolue en fonction du refrain et des couplets. Lors du premier, Ben Mazué est seulement accompagné par un piano. L’artiste choisit de n’utiliser qu’un seul instrument ce qui permet de mettre en valeur sa voix et de laisser toute sa place au texte. Lors du refrain la musique gagne en intensité et en puissance. Le piano est rejoint par un synthétiseur et une batterie. Cette explosion sonore est sans doute là pour marquer la richesse des émotions ressenties par le chanteur.

Dans le clip, il veut avancer et se sortir de ses angoisses, des contraintes qu’il se donne, que les autres lui donnent, qui l’empêchent d’être heureux et définissent la condition d’un homme moderne. Ce clip est une démonstration de sa détermination à se recentrer sur les éléments essentiels qui selon lui constituent la richesse d’une vie. Pratiquer une activité simple telle que marcher, crier, sauter semble lui permettre de ne plus se laisser parasiter par les difficultés quotidiennes. Dans cette vidéo, on peut voir Ben Mazué marcher seul à travers de nombreux décors naturels tel que des forêts, des plages, la jungle. Lors des refrains on peut voir qu’il lâche prise, il crie, il saute, il danse, il sourit. Tour à tour son visage est crispé (lors des couplets), ou au contraire souriant et détendu (lors des refrains). A la fin du clip, la musique se coupe et on voit l’artiste souffler et être entièrement libéré.

Dans le contexte actuel plutôt morose et pessimiste, ce titre apporte, avec générosité, de l’espoir. Il montre qu’autre chose est possible et que parfois, même si on se sent enfermé dans les contraintes de notre vie, il y a des solutions possibles… Il suffit de peu de choses, des choses simples mais essentielles et accessibles à tous… à condition de prendre le temps de voir qu’elles existent !

Louise Maveyraud 2°4


Quand je marche » : Un message puissant initiant une prise de conscience.

Ben Mazué est le compositeur de cette œuvre ainsi que de beaucoup d’autres.
En effet, il a créé quatre albums à l’heure actuelle, 19 morceaux sans compter 13 collaborations. Il ne s’est pourtant lancé dans la musique qu’en 2006 à l’âge de 25 ans. Avant la musique, Ben Mazué a fait des études de médecine à Paris. Il avait également pris des cours de piano étant enfant à Nice.

Le morceau « Quand je marche » parle beaucoup à l’auditeur. Les paroles sont l’essence de cette musique. Le fond est un accompagnement léger, également très bien réalisé, qui porte l’attention sur le texte. Le texte parle de la pression que subit un père vis à vis de ses fils mais pas que, de l’accumulation de diverses choses à faire, qui ont tendance à nous faire couler. Face à ces problèmes, L’auteur marche. Il en a le besoin, c’est essentiel.

Il marche pour arrêter de penser. Libérer sa tête de ses trop nombreuses pensées dans le but de pouvoir agir. Tout le monde peut s’identifier au narrateur ainsi qu’à ses soucis. Cela rend le texte encore plus prégnant. On peut le considérer comme une forme de poésie familière. Familière car elle est très orale et comporte des abréviations de séries de mots, ce qui n’est pas dérangeant car cela donne un certain coté intime à l’œuvre. Ce n’est pas quelque chose d’étranger où il faut ce concentrer pour comprendre le sens du texte, ici Ben Mazué nous parle directement et nous fait passer un message profond.

C’est une forme de poésie, composée la plupart du temps de rimes suivies, lesquelles apportent une forme de succession de faits finissant le premier couplet et nous amenant au refrain très puissant qui est présent deux fois dans le morceau. Le refrain intervient comme une coupure dans l’énumération de tâches que doit réaliser l’auteur. Le timbre de de voix change drastiquement pour devenir des paroles presque criées, de combat. Il se reprend et arrête de penser pour pouvoir sourire et vivre sa vie.

Ben poursuit, dans un retour au calme avec les accords du piano ainsi que de faibles percussions, en nous expliquant ses tracas familiaux, ses peurs de mal faire avec ses enfants, ses amis. Il explique, pour finir, dans un dernier refrain et couplet, pourquoi il court. Qu’est ce que ça lui apporte à lui et en quoi ça l’aide. C’est ici que l’on comprend pleinement le titre de cette œuvre et son contexte. L’accompagnement derrière les paroles est très adapté et sait parfaitement retranscrire les émotions exprimées par l’auteur et les renforcer. Entre la douceur et l’acharnement, l’accumulation et la libération, cette musique est une claque, tant dans le message touchant qu’elle fait passer, que dans son interprétation et réalisation très bien effectuées : un grand coup de cœur.

Noé Meyer
Lycée Guez de Balzac Angoulême


Ben Mazué “ Quand je marche ”, un voyage insolite

La chanson phare de ce nouvel album de Ben Mazué, Paradis, arrivé dans les bacs le 6 novembre 2020.

Grandir entre Nice et Paris, commencer sa carrière dans de petits bars et enfin recevoir en 2006 un prix de la SACEM, voilà un étonnant mélange qui fait aujourd’hui de ce médecin devenu auteur, compositeur et interprète, un artiste accompli et reconnu.Ben Mazué possède un rare et incroyable talent pour créer et partager ses voyages musicaux.

Depuis 2007, tous ses albums, single et EP de variété française transportent ses auditeurs depuis leurs lieux de travail ou leurs salons, vers de nouveaux horizons et des mondes merveilleux bercés par des mers d’accords de guitare calmes et des nappes vaporeuses de synthétiseurs. L’énergie rythmique inspirée de multiples cultures et styles permet à tous de se sentir à l’aise et d’entreprendre ce voyage inattendu à ses côtés.

Imprégné de plusieurs influences musicales, allant du rap US à la chanson française, l’artiste propose de se perdre dans les méandres de mondes inconnus en quête de “ La Femme Idéale ” sortie en 2017 avec des textes poétiques et souvent bien rythmés. Un univers à découvrir en live à travers ses tournées dans toute la France qui lui ont permis de sillonner les plus beaux paysages et de renouveler son inspiration. Ses chansons sont pleines d’émotions, de finesse et de musicalité mais aussi d’engagement et de sincérité.

Inutile de chercher plus loin, ces chansons sont imprégnées de son univers, de sa région natale (les alpes maritimes), où les sommets côtoient les bords de la méditerranée, où la chaleur accablante de l’été s’oppose à la rigueur de l’hiver. Ponctué d’accords brefs, plaqués et arpégés au synthétiseur, l’accompagnement change d’humeur à l’image du temps ces paysages et exprimes les émotions changeantes de l’auteur.

Sa voix est également à l’image de ces oppositions, parfois parlée et pleine d’empressement, parfois chantée comme un cri du cœur. Le rythme rapide se heurte également à des moments de calme dans lesquels toute la poésie s’exprimer, pareillement à un poème déclamé. Cet empressement, ce souffle toujours trop court, montre à quel point il est urgent de laisser de coté sa tristesse pour se concentrer sur ce qui est essentiel : la liberté.

À la fin de la chanson, toute la pression est relâchée : pouvoir marcher, courir sans se presser, mais respirer à pleins poumons grâce à la musique et l’effet de cet envoûtant refrain. Comme une lettre écrite à soi-même, se poser la question du choix entre la perfection et le bonheur, les paroles de la chanson en disent long sur les pensées de Ben Mazué. Cette chanson est l’occasion d’un long voyage initiatique sur sa vision de la vie : bonheur et liberté.

Respirer et se laisser guider par la musique à travers ces océans d’accords, ces forêts de sons et autres splendeurs à découvrir, c’est ce que propose la musique de Ben Mazué.

Ana Mathieu, 2nde 12


"Marcher pour redémarrer"

A la sortie du conservatoire et son diplôme de médecine en poche, Ben Mazué décide de se concentrer exclusivement sur sa passion-la musique. Venant de Nice, il s’installe à Paris et se produit dans des bars de la ville lumière. Dans son quatrième album “Paradis”, sorti en 2020, Ben Mazué dévoile “Quand je marche” au grand public, et sur une douce mélodie de piano y inscrit une partie de lui-même, ce qu’il a pris l’habitude de faire dans ses productions.

D’une voix de ténor, bourrée de passion, il parle de ce que son quotidien lui inflige ; de son train de vie accablant, mais pour lequel il rend grâce aussi, lorsqu’il témoigne de l’amour qu’il porte à ses enfants. Il choisit d’être heureux malgré tout, pour eux et pour lui. Il ne se laisse pas abattre par cette montagne de pression dont il est la victime depuis trop longtemps. Dans le texte, il se répète : “Faut que je rappelle mon père, d’abord”, “Faut que je prévoie cette fête”, “Faut que je sache ce que mes sœurs ont prévu”... Ainsi l’artiste rappelle le bourdon qu’il ressentait avant de partir se “reconnecter”, dans son paradis justement.

Alors il marche, pour se libérer l’esprit, arrêter de penser. Avec cette chanson, ces paroles poignantes et cette musique mélancolique, il donne aux auditeurs la possibilité de s’identifier à lui et à ses expériences. Car il est courant pour les gens aujourd’hui, particulièrement les citadins, de se sentir épuisés à cause d’angoisses et de stress que provoquent le bruit de la machine à café, puis celui du métro sifflant contre les rails.

Ben Mazué exprime dans son morceau sa volonté d’avancer, qui est d’ailleurs rafraîchissante, durant cette période éprouvante qu’était l’année 2020. Finalement, ce titre plaît énormément aux francophones, soulagés sûrement de voir la chanson française vivre un renouveau, grâce à des artistes comme Ben Mazué. Souhaitons-lui, pour son quatrième album, de conquérir les cœurs étrangers aux quatre coins du monde !

Isaure MOULIN 3e4
Lycée Français Victor Hugo - Marrakech


Stop ! Marchons…

Enfiler ses chaussures, s’évader pendant des heures à travers de longues balades
C’est ce que nous invite à faire Ben Mazué dans son titre « Quand je marche ».Dans son troisième album Paradis, il s’inspire de l’île de la Réunion qu’il a traversée maintes fois lors de longues promenades. Mais avant de s’en aller, avait-il pensé à prendre cette lettre qu’il devait envoyer ? Il traverse ce paradis, comme ses pensées le traversent en permanence.

Ce sont elles qu’il évoque à travers ce titre, ces pensées qui surgissent continuellement à travers notre esprit. Les semaines A, les semaines B, les promesses non tenues, les réseaux sociaux, la famille, les amis, que l’on n’a pas vus, que l’on devait appeler : une sensation d’accumulation de devoirs. Stop ! Mais pourquoi et pour qui ? Stop ! Un flot de pensées parfaitement retranscrit.

Des mots simples, sublimés par leur association en rimes croisées et restituant une puissance dans les paroles portées par le rythme des couplets, s’apparentant à un slam, évoquant la spirale des pensées lourdes et pesantes, des exigences de notre quotidien. Ce rythme des couplets contraste avec la légèreté du refrain très chanté qui nous offre une bouffée d’oxygène et nous invite à l’évasion et au détachement de nos pensées parasites.

Ces pensées qui nous oppressent et nous éloignent de nous-même. Les accords de piano, marquent les différents sursauts de l’esprit de pensée en pensée. C’est lorsque nous marchons, que, bercés par le rythme de nos pas, nous nous laissons traverser par ces pensées, sans qu’elles nous impactent. Elles qui nous entraînent et à la fois, nous freinent vers ces horizons où la vie nous mène.Cette ballade nous permet d’aborder de façon beaucoup plus sereine notre vie, comme si, quoi qu’il arrive, rien n’arrêterait nos pas.

Depuis peu dans la quarantaine, Ben Mazué, contemple du haut de son chemin, la voie qu’il a empruntée, sans remords, calme et apaisé malgré toutes les épreuves rencontrées. « Nous apprendre à être heureux, à être heureux souvent », cela ne fait-il pas rêver ? Alors, n’attendons plus pour nous ressourcer, marchons, marchons pour apprendre, comprendre, penser et rêver, guidés par la ballade de Ben Mazué.

Mathilde PARESYS 1K
Lycée Sainte Marie Beaucamps-Ligny


“Quand je Marche”, une promenade musicale qui fait rêver.

C’est à 25 ans que Ben Mazué commence sa marche vers le succès, en effet c’est à cette époque qu’il s’engage dans la musique et qu’il intègre un de ses premiers groupes nommé “Plage”. Par la suite, les évènements s’enchaînent : son premier EP sort en 2007 et après avoir signé un contrat avec le label Columbia, son premier album paraît en 2011.

Sa production musicale est régulière avec plusieurs EP tels que “Terrain d’entente” en 2007 et “Ben Mazué” en 2010, et plusieurs albums comme “33 ans” en 2014 ou “La Femme idéale” en 2017. Mais aujourd’hui, Ben Mazué fait découvrir au monde son tout dernier album, apparu dans les bacs tout récemment en 2020, intitulé “Paradis”, et dans lequel se trouve la chanson “Quand je Marche“.

Pour le moment, l’artiste parcourt le pays et fait découvrir ses œuvres à travers des concerts (et malgré quelques annulations à cause de l’épidémie) partout en France. C’est avec une voix douce et pleine d’émotion, en parlé-chanté mélancolique que cette balade commence. Ce chanteur élégiaque est accompagné d’un piano expressif qui plaque ses accords réguliers tel les pas d’un marcheur.

S’ensuit une accélération de la chanson avec une batterie saillante qui amène des refrains au pas cadencé où la voix déchirante du chanteur et les rimes croisées de la chanson se mêlent à un synthé aux sons envoûtants soutenant cette mélodie envoûtante.

Pour finir, après une alternance entre des refrains bouleversants et des couplets émouvants, les paroles poignantes et parsemées de répétitions, clôturent enfin cette balade mélancolique. Dans cette œuvre, Ben Mazué exprime les devoirs qui pèsent lourdement sur ses épaules ainsi que sa détresse intérieure. En outre, cette chanson est une merveilleuse échappatoire qui permet aux âmes tourmentées par la vie de s’évader et de se sentir sans doute moins seules.

Lycée Charles le Chauve – Roissy-en-Brie Romain Bougeault


Marcher sans se retourner Ben Mazué chante depuis 2006, mais son album le plus marquant est certainement son dernier, Paradis, sorti l’année dernière en 2020. L’ensemble des chansons expriment les émotions du chanteur en faisant allusion notamment à son divorce.C’est dans cet album que nous retrouvons une chanson particulièrement bien écrite, « Quand je marche ».

Ben Mazué nous parle de la vie d’un quadragénaire de notre époque. Il dit ses doutes par rapport à ses enfants, sa vie de famille recomposée et la routine qui entraîne parfois l’envie de fuir. En écrivant à cœur ouvert, il nous percute. C’est un petit réconfort que de l’écouter chanter, de manière personnelle, sans filtre, sans masque, sans mensonge.

Il nous fait parvenir toutes les émotions qui le traversent. Ce que nous retenons le plus de cette chanson c’est le message qu’il fait passer, de penser à sa famille, de prendre le temps de vivre avec elle, car la vie est courte mais peut être vécue à 100%. Il écrit à propos de ses enfants : « J’voudrais leur apprendre à être heureux souvent ». Cette phrase exprime sa conception du bonheur et son envie de la leur transmettre.

Pour lui, le bonheur ne passe pas forcément par les grandes études ou l’argent. Lors du refrain il crie son désir de lâcher prise pour s’échapper : « stop, ça y est, j’arrête de penser j’vais courir, j’vais marcher ». Au milieu de ce monde énergique, il faut faire une pause pour mieux repartir et mieux réfléchir. Ben Mazué et sa chanson personnelle, aux paroles percutantes et à la voix sincère, avance dans la vie sans jamais regarder en arrière.

Romain Lebrun, Bérénice Schnerb et Julia Vukadin / 2de A
Lycée Jules Hardouin Mansart (78)


Pause qui pose et pèse les mots

La voix claire, de Ben(jamin) Mazué, ressemble à une brise d’été à nos oreilles polluées par les tracas du quotidien. Sa tendresse de père porte chaque mot. Il est loin d’alléger la dureté de la vie, il l’embellit. Son album Paradis, sorti fin 2020, affiche un besoin d’évasion et évoque avec affection rupture, âge, quête du bonheur ou vie adulte. Il nous offre son paradis pour respirer, l’île de la Réunion. Ses paroles inspirées par Souchon, Renaud ou Brel, et une musique, entre soul, slam et pop, enivrent avec humanité vers son univers.
Au début, on entre pas à pas dans sa vie. La douceur du piano contraste avec la vérité amère des propos. Mazué écrit ses craintes en rimes, sans plainte, mais submergé. Il énumère ses « il faut », ses obligations ...

Cet homme lassé, face à la solitude, à son existence, montre en poésie la vie.
On s’en rapproche, se reconnaissant, en lui, en ses propres reproches.
La première minute finie, ses mots l’ont essoufflé, étouffé, avant qu’il ne cède, une chose l’obsède : fuir. STOP, un remède, une rébellion contre la pression. Le ton change, le besoin d’évasion l’emporte, le rythme accélère, au galop. Dans ce répit, il se met à rire, à vivre pour lui.

Le rythme pesant surprend en pleine course. Il a rattrapé l’artiste, et s’étend dans l’âme s’étant vidé le temps d’un instant. Le rôle de père prend le contrôle, frôle l’espoir de ne faire aucun faux pas, de donner ses valeurs. « Pour le reste, pardon, tant pis » car le temps aussi court.
A la dernière minute, on ne peut plus le stopper. On arrête tout.
Penser, se presser, avec lui.

Ses « il faut » ici, pour lui, une pointe d’optimisme, dans un lâcher prise, il se met à avancer, à rêver, être heureux.
Une prise de conscience, une pause poétique dans un monde inarrêtable, une pause
que chacun devrait s’accorder.

Marie DEFOSSE-1re

K, Lycée Sainte-Marie, Beaucamps-Ligny